We found a match
Your institution may have access to this item. Find your institution then sign in to continue.
- Title
LOCKING UP THOSE DANGEROUS INDIANS FOR GOOD: AN EXAMINATION OF CANADIAN DANGEROUS OFFENDER LEGISLATION AS APPLIED TO ABORIGINAL PERSONS.
- Authors
MILWARD, DAVID
- Abstract
This article examines the systemic reasons behind Aboriginal over-representation as Dangerous Offenders (DO) subject to indefinite detention. Colonialism has left behind various social traumas that continue to devastate Aboriginal communities. It is not surprising that significant numbers of Aboriginal persons accumulate lengthy violent criminal histories such that they come under the radar of the DO regime. One approach this article will stress is a call for greater emphasis on preventative social programming, and less emphasis on incarceration after the fact. This may lead to less Aboriginal over-incarceration generally, but also less Aboriginal over-representation as DOs, and less demand on resources over the long run. Secondly, the article also includes a review of case law where Aboriginal accused have been subjected to DO determinations. The conclusion is that courts are placing greater priority on the avoidance of harm to the public, to the point of marginalizing meaningful consideration of the background circumstances of Aboriginal accused, and of different approaches to long-term supervision that are grounded in Aboriginal cultures and may be more cost-effective. The article calls for greater judicial awareness and sensitivity towards the alternatives, as well as the development of an Aboriginal-specific risk assessment instrument that stresses dynamic instead of static factors. Cet article examine les raisons systémiques de la surreprésentation autochtone chez les délinquants dangereux passibles de détention à durée indéterminée. Le colonialisme a causé plusieurs traumatismes sociaux qui continuent de dévaster les communautés autochtones. Il n'est pas surprenant qu'un nombre important d'Autochtones cumulent de longs antécédents de violence criminelle de sorte à devenir des délinquants dangereux. Cet article souligne l'importance d'une plus grande emphase sur les programmes sociaux préventifs et moins d'emphase sur l'incarcération après le délit. Cette approche pourrait mener à une moins grande surreprésentation autochtone en général, mais aussi à une moins grande surreprésentation autochtone chez les délinquants dangereux, et une moins grande demande de ressources à long terme. Puis, l'article comprend aussi une étude de la jurisprudence où des accusés autochtones étaient passibles de déclaration de délinquant dangereux. En conclusion, les tribunaux accordent plus de poids à éviter un préjudice au public, au point de marginaliser la considération importante du contexte des circonstances des accusés autochtones, ainsi que de différentes approches de supervision à long terme entérinées dans la culture autochtone pouvant s'avérer plus efficace. L'article fait appel à une plus grande sensibilisation et sensibilité judiciaire à l'égard de solutions de rechange et au développement d'un instrument d'évaluation de risque spécifique auxAutochtones qui souligne les facteurs dynamiques au lieu des facteurs statiques.
- Subjects
ABORIGINAL Canadians -- Legal status, laws, etc.; LEGAL status of violent criminals; IMPRISONMENT; JUDGE-made law -- Social aspects; IMPERIALISM; CRIMINAL records
- Publication
Alberta Law Review, 2014, Vol 51, Issue 3, p619
- ISSN
0002-4821
- Publication type
Article
- DOI
10.29173/alr51