We found a match
Your institution may have access to this item. Find your institution then sign in to continue.
- Title
Long-chain polyunsaturated fatty acid (LCPUFA) requirement for brain development: A personal view.
- Authors
Gibson, Robert A.
- Abstract
Dietary docosahexaenoic acid (DHA) is known to accumulate in the infant brain and clinical trials have established that dietary DHA is associated with improvements in visual and neural function in preterm infants. Thus, an elevated DHA status is considered to be important throughout infancy for brain development. While DHA can be added directly to infant foods, there have been important studies to show that infants can partially meet their own DHA requirements by consuming adequate levels of omega 3 alpha linolenic acid (ALA). A key requirement to allow for the conversion of ALA to DHA and to maximise its incorporation into tissues is a diet that is also low in omega 6 linoleic acid (LA). Such diets are hard to find commercially because dietary guidelines dictate that ~3% energy of infant diets should be in the form of LA. These estimates were based on early animal experiments in which basal diets were devoid of both LA and ALA. However, recent animal experiments have indicated that the level of LA required to avoid essential fatty acid deficiency is much lower when ALA is also present in the diet. When a wide range diets are evaluated in animal systems, it is possible to see that the level of DHA found in the blood of animals fed diets containing only LA and ALA can reach levels similar to that of animals fed diets rich in fish oil, but only when the ALA:LA ratio is high and the total amount of dietary polyunsaturated fatty acids (PUFA) is low. Diets that are rich in either monounsaturates or saturates meet these requirements. Importantly, there are human infant studies that have tested such diets and demonstrated that human infants accumulate greater amounts of DHA than when diets are high in LA. It might be time to reconsider the dietary requirement of the two essential fatty acids LA and ALA in human infants in terms of their ability to enhance endogenous synthesis of DHA rather than more adult biomarkers like cholesterol levels. Besoins en acides gras polyinsaturés à longue chaîne (AGPI-LC) pour le développement du cerveau : point de vue personnel. L'acide docosahexaénoïque (DHA) alimentaire est connu pour s'accumuler dans le cerveau des nourrissons. Des essais cliniques ont établi que le DHA alimentaire est associée à l'amélioration de la fonction visuelle et cérébrale chez les nourrissons prématurés. Ainsi, un statut élevé en DHA est considéré comme important durant la petite enfance pour le développement optimal du cerveau. Bien que le DHA puisse être ajouté directement aux aliments pour nourrissons, certaines études montrent que les nourrissons peuvent partiellement répondre à leurs propres besoins en DHA en consommant des niveaux adéquats d'un acide gras oméga 3, l'acide alpha-linolénique (ALA). Afin de permettre la conversion de l'ALA en DHA et de maximiser son incorporation dans les tissus, il est primordial que le régime contienne également une faible quantité d'un oméga 6, l'acide linoléique (LA). De tels régimes lactés s'avèrent difficiles à trouver dans le commerce puisque que les directives diététiques dictent que ~3% de l'énergie apportée par les aliments infantiles soit apporté sous la forme de LA. Ces estimations sont fondées sur les premières expérimentations animales dans lesquelles les régimes de base étaient dépourvus à la fois de LA et de ALA. Cependant, des expérimentations animales récentes ont indiqué que le niveau de LA nécessaire pour éviter une carence en acides gras essentiels est beaucoup plus faible lorsque l'ALA est également présent dans l'alimentation. Quand une large palette de régimes alimentaires sont évaluées sur des animaux, il est possible de voir que le niveau de DHA trouvé dans le sang des animaux nourris avec des aliments contenant uniquement du LA et de l'ALA peut atteindre des niveaux similaires à ceux d'animaux nourris avec des aliments renfermant de l'huile de poisson riche en DHA, mais uniquement lorsque le ratio ALA/LA est élevé et que la quantité totale d'acides gras polyinsaturés (AGPI) alimentaires reste faible. Les régimes qui sont riches en acides gras monoinsaturés ou saturés conviennent également. Des études cliniques ont testé cette approche nutritionnelle et démontré que les nourrissons humains accumulent de plus grandes quantités de DHA lorsque les régimes sont peu riches en LA. Il serait temps de réexaminer les recommandations nutritionnelles destinées aux nourrissons humains pour ces deux acides gras essentiels LA et l'ALA au regard de leur capacité à améliorer la synthèse endogène de DHA plutôt que de prendre en compte certains biomarqueurs de l'adulte comme le niveau de cholestérol circulant.
- Subjects
DOCOSAHEXAENOIC acid; NEURAL development; INFANT development; LINOLENIC acids; OMEGA-3 fatty acids; OMEGA-6 fatty acids; ESSENTIAL fatty acids
- Publication
Oilseeds & Fats, Crops & Lipids (OCL), 2016, Vol 23, Issue 1, p1
- ISSN
2272-6977
- Publication type
Article
- DOI
10.1051/ocl/2015039